Si l’on parle aujourd’hui d’espace « transfrontalier » pour évoquer le nord-lorrain (et singulièrement la Moselle), le Luxembourg et les Lander allemands de la Sarre et de Rhénanie-Palatinat, c’est que certaines réalités socioéconomiques, socioculturelles, écologiques et paysagères font localement fi de frontières nationales encore bien réelles quoi que rendues invisibles par l’accord de Schengen (1995).
Les langues, parlées et comprises dans cet espace transfrontalier historiquement polyglotte, font partie de ces réalités. Au quotidien, la « langue du voisin » se fait entendre, au travail, dans la rue, en famille, etc. Parfois, la langue du voisin est d’ailleurs aussi la nôtre. Pourtant, sa maîtrise n’est pas toujours une évidence, bien que les enjeux, notamment économiques et culturels, soient nombreux. De chaque côté des frontières, les administrations compétentes en la matière l’ont bien compris.
Tour d’horizon !
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La proximité des frontières est une opportunité pour le Nord-lorraine, dont les résidents sont chaque année plus nombreux à les traverser pour travailler. L’ampleur du phénomène en fait un défi pour les collectivités. Avec l’Observatoire territorial transfrontalier, l’AGURAM propose, en partenariat avec l’Eurométropole de Metz, un outil pour identifier et mieux comprendre ces défis.
L’objectif est de proposer régulièrement des analyses sur les problématiques territoriales d’un phénomène transfrontalier qui ne se limite pas – loin de là – au travail : mobilité, logement, pouvoir d’achat, attractivité et autres contrainte ou opportunités.
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