Les conséquences du changement climatique sur nos territoires (îlots de chaleur en ville, montée des eaux, etc.), nous obligent à repenser nos modèles de planification. Les politiques d’adaptation ont longtemps été délaissées au profit des actions sur l’atténuation. Ces 2 types de stratégies sont pourtant complémentaires si nous voulons rendre nos territoires résilients. Certaines actions d’adaptation qui s’offrent aux villes se fondent sur les services rendus par les écosystèmes et la biodiversité : les Solutions d’adaptation fondées sur la nature. Cette publication du réseau national des agences d’urbanisme (Fnau), en partenariat avec l’Ademe, offre une vue d’ensemble sur ce que constituent les SAFN, mais aussi des regards d’experts concernant la prise en compte de l’adaptation dans les documents de planification et des retours d’expériences des agences, illustrés par des exemples concrets.
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Le développement des activités humaines a conduit à « consommer » de plus en plus d’espace, à tel point que ce modèle est devenu insoutenable. En France, en 2017, près de 30 000 ha d’espaces naturels ou agricoles ont été artificialisés (3x la surface de Paris). Les conséquences sont pourtant nombreuses et connues. Sur le plan environnemental, l’artificialisation imperméabilise les sols et contribue à la disparition de la biodiversité. Cet étalement urbain a aussi généré un éloignement des centres urbains, avec des conséquences néfastes sur le plan environnemental (utilisation massive de voitures individuelles) et urbain (désertification de centres-villes). La Fédération nationale des agences d’urbanisme, l’association nationale des EPF locaux et le réseau national des EPF d’État se mobilisent sur les enjeux de sobriété foncière et du zéro artificialisation nette (ZAN) qui découlent de la loi Climat et résilience. Découvrez leur déclaration commune.
Les agences d’urbanisme lorraines (AGURAM, Agape et Scalen) ont construit un observatoire 2020-2021 des friches pour les 4 départements – Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges. Dans le contexte grandissant du Zéro artificialisation nette, cet observatoire constitue une première base qui permettra à l’EPF Grand Est de mieux connaître les friches, de suivre leurs évolutions et d’identifier des potentiels fonciers. Sur le territoire du Warndt-naborien, en Moselle-est, les premiers résultats ont permis de dresser un état des lieux quantitatif et qualitatif. Les échanges avec les parties prenantes ont ensuite questionné la vocation de chaque friche et les étapes dans les reconversions pressenties : Quels sont les enjeux urbains de ces sites et de leur environnement ? Quel potentiel possèdent-elles ? Leur foncier est-il complexe à réinvestir ? Cette publication de synthèse, proposée par l’AGURAM, fait le point.
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