L’observation territoriale constitue un moyen d’atteindre les différents objectifs temporels fixés par la loi Climat & résilience pour atteindre l’objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) des sols. C’est pourquoi les intercommunalités disposant d’un Programme local de l’habitat (PLH) en vigueur doivent obligatoirement mettre en place un observatoire de l’habitat et du foncier, 3 ans au plus tard après que le PLH a été rendu exécutoire. L’objectif principal est de mettre en relation les projets des collectivités avec les disponibilités foncières et les futures opportunités à l’intérieur des tissus urbains existants.
Le PLH de la Communauté d’agglomération du Val de Fensch couvre la période 2020-2025. L’intercommunalité a sollicité, dès 2023, son agence d’urbanisme (l’AGURAM), pour construire son 1er observatoire de l’habitat et du foncier. Il est constitué de 3 tomes dédiés respectivement :
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Le périurbain, longtemps décrié et mal-aimé, souvent perçu comme des territoires de transition, s’impose aujourd’hui comme un espace stratégique pour relever les défis de la transition écologique et sociale. Loin des caricatures, ces territoires recèlent un potentiel considérable pour inventer de nouveaux modèles d’aménagement plus durables et résilients.
La Fédération nationale des agences d’urbanisme a lancé un ambitieux cycle de réflexion sur « Les nouveaux dess(e)ins du périurbain » pour repenser ces espaces à l’aune des enjeux contemporains : sobriété foncière, mobilités durables, préservation de la biodiversité, alimentation locale, nouvelles formes d’habitat, etc.
Consultez les actes du colloque de lancement de la démarche, qui a eu lieu en mai 2024, et a permis de consolider les objectifs de ce cycle, de revenir sur les travaux passés, sur les tenants de la question périurbaine à ce jour, ainsi que sur les perspectives pour agir, grâce à deux tables rondes et deux séquences de réflexion collective.
Les agences d’urbanisme ont souvent un rôle de défricheuses pour de nouvelles problématiques territoriales. Depuis des années, elles se sont intéressées aux friches urbaines, industrielles, mais aussi agricoles, pour travailler à leur connaissance, leur recyclage et leur reconversion et pour leur inventer un nouveau futur.
Que retenir de cet investissement, et des travaux récents des agences à l’heure du ZAN, en enseignements et pistes pour les futures politiques territoriales ? Ce numéro du magazine Traits d’agences fait le point.
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