L’une des mesures phares de la loi Climat et résilience d’août 2021 est l’objectif Zéro artificialisation nette des sols d’ici 2050 (ZAN). Cet objectif incite les territoires à repenser leur manière d’aborder l’urbanisation des sols et à mener des politiques d’aménagement durable. Cette publication, réalisée pour la Région par les 7 agences d’urbanisme du Grand Est (réseau 7Est), est une boîte à outils pour identifier, suivre et évaluer les potentiels fonciers dans le temps, et anticiper au regard des besoins (résidentiels, économiques, etc.). Les élus et techniciens y trouveront les expériences et méthodologies développées par les agences d’urbanisme sur le territoire régional, dans des contextes locaux très variés.
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Le développement des activités humaines a conduit à « consommer » de plus en plus d’espace, à tel point que ce modèle est devenu insoutenable. En France, en 2017, près de 30 000 ha d’espaces naturels ou agricoles ont été artificialisés (3x la surface de Paris). Les conséquences sont pourtant nombreuses et connues. Sur le plan environnemental, l’artificialisation imperméabilise les sols et contribue à la disparition de la biodiversité. Cet étalement urbain a aussi généré un éloignement des centres urbains, avec des conséquences néfastes sur le plan environnemental (utilisation massive de voitures individuelles) et urbain (désertification de centres-villes). La Fédération nationale des agences d’urbanisme, l’association nationale des EPF locaux et le réseau national des EPF d’État se mobilisent sur les enjeux de sobriété foncière et du zéro artificialisation nette (ZAN) qui découlent de la loi Climat et résilience. Découvrez leur déclaration commune.
Les agences d’urbanisme lorraines (AGURAM, Agape et Scalen) ont construit un observatoire 2020-2021 des friches pour les 4 départements – Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges. Dans le contexte grandissant du Zéro artificialisation nette, cet observatoire constitue une première base qui permettra à l’EPF Grand Est de mieux connaître les friches, de suivre leurs évolutions et d’identifier des potentiels fonciers. Sur le territoire du Warndt-naborien, en Moselle-est, les premiers résultats ont permis de dresser un état des lieux quantitatif et qualitatif. Les échanges avec les parties prenantes ont ensuite questionné la vocation de chaque friche et les étapes dans les reconversions pressenties : Quels sont les enjeux urbains de ces sites et de leur environnement ? Quel potentiel possèdent-elles ? Leur foncier est-il complexe à réinvestir ? Cette publication de synthèse, proposée par l’AGURAM, fait le point.
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