Les projections démographiques concernant la Grande Région (vieillissement généralisé de la population) et le manque d’actifs, notamment au Luxembourg, interrogent le modèle de développement de cet espace de coopérations, qui repose en partie sur la dynamique démographique, et posent la question de sa viabilité pour les décennies à venir.
Un habitant de Metz Métropole consacre 1h à ses déplacements quotidiens et parcourt 17 km en moyenne. Le portrait de la métropole, réalisé par l’AGURAM à partir des résultats de l’Enquête déplacements grand territoire, montre également que plus de 20 % des ménages ne sont pas motorisés (28 % dans la ville de Metz) mais possèdent 1 vélo (toujours en moyenne). Sur les 97 000 flux d’échanges quotidiens réalisés par les habitants entre leur territoire et l’extérieur, 25 000 se font avec les Rives de Moselle et plus de 10 000 avec le Luxembourg.
L’AGURAM édite les premiers résultats de l’Enquête déplacements grand territoire à travers ces chiffres clés. 10 000 personnes ont été interrogées. Au compteur : 1,45 millions de, déplacements par jour dans le SCoTAM, dont la moitié au sein de la métropole. L’analyse des motifs de destination montre une évolution marquante des modes de vie : les loisirs dominent, avec 23 %, les achats et le travail arrivent ensuite (21 % et 20 %). Découvrez la synthèse des pratiques de déplacement sur l’ensemble du territoire.
Le portrait de la Communautés de communes du Sud messin, réalisé par l’AGURAM à partir des résultats de l’Enquête déplacements grand territoire, montre que ses habitants sont très mobiles, notamment les actifs, mais aussi les retraités ! 64 % des ménages disposent d’au moins 2 voitures (41 % en moyenne dans le SCoTAM). On note également que la marche a une place privilégiée dans leurs pratiques. En dehors de leur territoire, les résidents échangent principalement avec Metz Métropole.
57 minutes : c’est le temps moyen que passe un habitant du SCoTAM à se déplacer chaque jour. Le portrait du Schéma de cohérence territoriale de l’agglomération messine, réalisé par l’AGURAM à partir des résultats de l’Enquête déplacements grand territoire, montre également que pour les habitants, la voiture est loin d’avoir le monopole : elle représente 60 % des déplacements, alors que la marche à pied en représente 31 % et les transports collectifs 7 %. Sur les 1,45 millions de déplacements journaliers, la moitié sont réalisés au sein de la métropole.
Les agglomérations moyennes sont en mutation, en quête de reconnaissance parfois de renaissance. Si leurs situations sont contrastées, elles font aussi face à des enjeux communs. Maillon oublié des politiques d’aménagement du territoire entre métropolisation et ruralité, le « fait urbain » des agglomérations intermédiaires est l’objet aujourd’hui d’un regain d’intérêt des politiques nationales. À partir d’exemples concrets : Quels enjeux spécifiques ? Quelles démarches et stratégies innovantes ? Quels leviers et outils d’ingénierie mobilisables pour reconquérir les centres villes, notamment via des actions sur le logement et les espaces publics, un travail sur les fonctions de centralité et en particulier le commerce et l’enseignement supérieur, sur la mutation économique, sur la mobilité ou encore sur la culture et la qualité de vie ? Comment accompagner les projets territoriaux et l’investissement dans une approche transversale ?
